Le déclenchement du conflit dans la région du Tigré en novembre 2020 a entraîné de nombreuses violations des droits humains et des lois de la guerre. Au Tigré, les forces éthiopiennes et alliées ont perpétré des massacres, des violences sexuelles et des attaques délibérées contre des biens et des infrastructures civiles. Dans la zone du Tigré occidental, les forces de sécurité d'Amhara ont mené une campagne de nettoyage ethnique contre la population tigréenne.

Depuis juin 2021, les autorités éthiopiennes ont effectivement assiégé le Tigré, empêchant l’acheminement de nourriture, de fournitures médicales et de carburant dans la région, tout en bloquant les services de base. En dehors du Tigré, les autorités éthiopiennes ont fait disparaître de force des dizaines de membres de l’ethnie tigréenne . Les forces tigréennes ont également commis des meurtres, des viols et d'autres abus graves contre des réfugiés érythréens au Tigré. En juillet 2021, le conflit a débordé dans les régions d’Amhara et d’Afar. Les forces tigréennes ont procédé à des exécutions sommaires, à des violences sexuelles et à des pillages contre des civils amharas.

L'insécurité a persisté dans d'autres régions, notamment Oromia et Benishangul-Gumuz, les opérations des forces de sécurité gouvernementales contre les groupes armés ayant entraîné de graves abus et une reprise des attaques contre les communautés minoritaires par des groupes armés.

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