RD Congo : Les violences électorales menacent le déroulement du scrutin
Les autorités devraient empêcher les incidents et donner la priorité à l’obligation de rendre des comptes
La situation des droits humains en République démocratique du Congo demeure alarmante. Les conflits internes et la mauvaise gouvernance contribuent à une grave crise alimentaire et au déplacement interne de près de 5,5 millions de personnes, soit plus que partout ailleurs en Afrique. Plus de 100 groupes armés sont actifs dans l'est du Congo, et l’instauration de l’état de siège a favorisé les abus par les forces de sécurité gouvernementales. Les groupes armés et les forces de sécurité continuent de perpétrer des massacres, des enlèvements, des viols et des violences sexuelles, des recrutements d'enfants et d'autres attaques contre des civils, le tout dans une impunité quasi totale. Les droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique ainsi que les médias sont fréquemment menacés. L'administration du président Félix Tshisekedi doit encore démontrer sa capacité à mettre en place des réformes systémiques et permettre une amélioration significative en matière de droits humains avant les élections de 2023.
Les autorités devraient empêcher les incidents et donner la priorité à l’obligation de rendre des comptes
Les incursions des rebelles exacerbent la crise humanitaire dans l’est du pays
Un litige de 2022 sur une redevance foncière coutumière a déclenché des tueries de centaines de personnes
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Les autorités devraient engager des poursuites contre tous les auteurs du meurtre et remédier aux violences ethniques dans leur ensemble
Les responsables de l’opération policière meurtrière n’ont jamais rendu de comptes, les familles des victimes rappellent leur plainte
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Les autorités restreignent sévèrement les libertés fondamentales et arrêtent des dirigeants politiques