Les États-Unis ont souvent invoqué leur sécurité nationale pour justifier des politiques qui violent le droit international. Parmi celles-ci, figurent la torture de détenus dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme », des assassinats ciblés perpétrés secrètement à l'étranger, ainsi que des détentions sans procès à durée indéfinie dans la prison de Guantanamo Bay, sur l'île de Cuba. Sur le territoire des États-Unis, le gouvernement américain a effectué des enquêtes antiterroristes inéquitables qui, dans certains cas, ont piégé des personnes indigentes et souffrant de maladies mentales. Les programmes de surveillance à grande échelle de l'Agence de sécurité na tionale (NSA) entravent la capacité des journalistes et des avocats de faire leur travail et corrodent la démocratie américaine. Nous avons toujours appelé les États-Unis à accorder des procès équitables, devant des tribunaux civils, à tous les suspects de terrorisme, à s'assurer que des comptes soient rendus pour les abus commis dans le passé, y compris aux plus hauts échelons du gouvernement, et à mettre toutes leurs politiques liées à la sécurité nationale en conformité avec leurs obligations aux termes du droit international en matière de droits humains.

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