Depuis son entrée en fonction, le président Nayib Bukele a affaibli le fonctionnement des institutions démocratiques, y compris en utilisant l'armée pour faire pression sur les législateurs afin qu'ils approuvent un projet de loi qu’il favorisait. Il a aussi utilisé sa majorité au Congrès pour révoquer et remplacer sommairement les juges de la chambre constitutionnelle de la Cour suprême d'El Salvador. , ainsi que le procureur général. Son administration a mis en œuvre des mesures abusives liées au Covid-19 telles que des conditions de détention déplorables pour les prisonniers, et a créé un environnement hostile pour les médias.

El Salvador affiche l'un des taux d'homicides les plus élevés au monde, en partie à cause de la corruption et de l'impunité. Les forces de sécurité de l'État ont commis des abus flagrants, notamment des exécutions extrajudiciaires, des agressions sexuelles et des disparitions forcées. Les autorités n'ont pas enquêté sur de nombreux crimes et ont parfois collaboré avec des gangs. Les gangs exercent un contrôle territorial, extorquent des habitants et commettent des meurtres, viols et « disparitions » forcées. Des filles et des femmes soupçonnées d'avoir avorté ont été emprisonnées pour homicide.

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