Prisonniers politiques au Cambodge
La forte dégradation de la situation des droits humains au Cambodge s'est poursuivie en 2019 avec une vague d'arrestations et de placements en détention, sur la base de motifs politiques. Les autorités ont arrêté et dans de nombreux cas poursuivi en justice des personnes ayant exprimé des opinions critiques à l'égard du gouvernement, participé à des activités pacifiques en faveur des droits humains, ou maintenu des liens avec l'ancien parti d'opposition, le Parti national du sauvetage du Cambodge (CNRP). Ce parti a été dissous par la Cour suprême, contrôlée par le gouvernement, avant les élections de juillet 2018. Ceci a permis au Parti du peuple cambodgien (PCP) du premier ministre Hun Sen de remporter les 125 sièges du parlement national, faisant ainsi du Cambodge un État à parti unique.
Les activistes de la société civile, les défenseurs des droits humains, les journalistes et les citoyens ordinaires qui expriment leurs opinions critiques en ligne ou par d’autres moyens sont régulièrement ciblés par le gouvernement. Les procès se déroulent généralement en violation des normes internationales en matière de procédures équitables.
Les gouvernements étrangers et les donateurs préoccupés par ces violations devraient appeler le gouvernement cambodgien à libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers politiques et les autres personnes arrêtées simplement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits fondamentaux.
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PHOTOS CI-DESSOUS : Prisonniers encore détenus, et (plus bas) prisonners libérés. Veuillez cliquer sur une photo pour lire un bref profil de la personne, en anglais.
PRISONNIERS POLITIQUES
LIBÉRÉS SOUS CAUTION, CHARGES EN ATTENTE, PEINES AVEC SURSIS
LIBÉRÉS, CHARGES ABANDONNÉES, PEINES EFFECTUÉES, GRÂCES
DÉCÈS EN DETENTION